تشكيـل..
الوقائـع الفنـي
L’exposition internationale ... Les mains qui voient
Polyphonie et symbiose
الوقائـع بريـس
Fidèle à sa
mission culturelle dynamique, l’Association « Création et Communication
» a organisé dernièrement la quatrième édition de l’exposition
internationale « les mains qui voient » à l’Ecole
Supérieure des Beaux-Arts de Casablanca et à la Maison de la
culture et ce en partenariat avec la Commune de Casablanca, la Direction
Régionale du Ministère de la Culture Casablanca-Settat. Cette
nouvelle édition a été marquée par la participation de
plusieurs artistes plasticiens d’ici et d’ailleurs
(peinture, photographie artistique et sculpture.Elle est
exclusivement dédiée à la mémoire de l’artiste
créateur Jilali Gharbaoui (Jorf El Melha, 1930 - Paris, 8
avril 1971), précurseur de l’art moderne et figure légendaire de
l’abstraction gestuelle voire lyrique au Maroc
Cette manifestation , première dans son genre au
Maroc , a été rehaussée lors de son ouverture
conviviale par la présence effective d’un parterre
distingué d’éminentes personnalités dont , entre autres, Mme Rabha Zahid,
chef de la Division de la Culture, du Sport et de l’Animation à la Commune de
Casablanca, l’artiste plasticien de renom Hossein Tallal , ami fidèle
de Jilali Gharbaoui , et ce sur fond de satisfaction des
organisateurs et des partenaires des résultats affichés et de leur engagement
de rééditer cet événement international et de le développer
davantage pour lui assurer sa durabilité spatiotemporelle
La
cérémonie d’ouverture de cette manifestation s’est
déroulée à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Casablanca en
présence de plusieurs artistes et créateurs marocains
et étrangers ainsi que des présidents et invités
d’honneur, qui ont exprimé leur satisfaction de la qualité des activités
proposées et de l’ambiance qui y régnait. Ils se sont félicités de
l’engouement du public pour cette manifestation
artistique éclairée, soulignant l’importance d’étayer
cette rencontre et de l’ériger en une tradition annuelle pour
encourager l’ancrage de la culture plastique au sein de
la société et enrichir la dynamique que connaît le paysage culturel
au Maroc
L’évènement aspire à conforter le
positionnement du Maroc dans le dialogue interculturel en jetant un pont entre
les artistes et les médiateurs. Il offre une plateforme
d’expression aux artistes, marocains et internationaux, qui se sont engagés
dans une démarche interactive
C’est ainsi que le programme culturel a été ponctué
par les acte suivants : Projection d’un film documentaire sur le
parcours de l’artiste feu Jilali Gharbaoui (pionnier de
l’abstraction lyrique au Maroc) , rencontre ouverte avec Najib
Cheradi (artiste multidisciplinaire) sur le thème
« les arts plastiques et la musique », vernissage de
l’exposition collective dédiée à la mémoire de l’artiste feu Jilali
Gharbaoui, workshop de création
encadré par les artistes espagnols (invités d’honneur) : Amparo
Maselva, Luis Fernández
Bonilla, Maria Jose Galdeano Marin, n Margui Lopez, Judith Martín
Monte, Esther Martínez Recuero. Le programme a été également animé
par une rencontre ouverte avec
l’artiste plasticien de renom Abdesslam Nouar autour de
son parcours créatif ainsi que par une rencontre interactive avec Najib
Cheradi et l’artiste Hamid Alaoui (commissaire de
l’exposition) à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Casablanca,
Annexe de Ben M’Si
Par
rapport à la figuration et la nouvelle figuration , les artistes
exposants ( Abdesslam Nouar , l'artiste suédoise invitée d’honneur Strandänger Susanne,
Maria José Caldeano Marin, Margui Lopez, Amparo Maselva,
Abdelhak Salim, Fatna Chanane , Rachid Afilal, Abdelhak Salim
et Aicha Jabari ) ont su développer un réalisme
expressif qui se matérialise en un monde de formes et de
couleurs. Ils sont doués d'une vision profonde et méticuleuse, allégorie
du voyage libérateur pour le conscient
Quant aux
artistes néo plasticiens et abstraits ( Judith Martín Monte, Esther
Martínez Recuero, l'artiste algérienne invitée d’honneur Linda
Bougherara, l’invité d’honneur
Hamid Alaoui, l’invité d’honneur Najib Cherradi,
l’invité d’honneur Saïd Raji, Abderrahim
Aboumaarouf, Rachid Ighli , Khadija Afilal, ,
Youssef Labdag, Khadija Bennani
et Habiba Karmouni ),
ils manient en même temps le dessin et la peinture,
en arrivant à un phénomène visuel particulier. Les
tailles polychromes de l'œuvre sont organiques et consistantes permettant
d'entrevoir ce qui est aujourd'hui en peinture, sa dernière métamorphose.
Quant
à Jalil Benlaasel, il travaille sur les
registres de la sculpture et de l’installation ,
en abordant la matière avec une main de virtuose,
en mettant en évidence le premier jet de la création : un jet
spontané qui impose son intensité par son rythme et
l’opacité de son rendu, pour inscrire et construire ses formes
L’exposition
nous a offert également l’occasion pour apprécier quelques
facettes de l’art fantastique à travers les
œuvres des artistes oniristes exposants (Luis Fernández
Bonilla, l’invité d’honneur Hassan
Adib , Hassan Cheikh et Abderrahman El
Hannaoui ). Ils expriment le fruit de leur
imagination à travers une peinture étrange qui donne
naissance à des créatures singulières voire merveilleuses. En
recherche permanente de créations originales où le sujet
hybride est toujours mis en scène, ces artistes ont le don de
nous émerveiller et de nous surprendre.
Dans les
registres photographiques (l’artiste tunisienne Chayma Riahi invitée
d’honneur, l'artiste Algo Zahra présidente de l'Association "
Création et Communication" et l'artiste Mohcine Tarar ), ce
n'est plus le sujet qui gouverne l'image, mais plutôt l'organisation des masses
et des lignes de construction à partir d'un point de vue plastique. Que
reste-t-il de cette exposition ? Des traces qui nous font rêver,
sans aucun doute
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