google.com, pub-6282892942598646, DIRECT, f08c47fec0942fa0 Exposition collective à la Galerie Alif-Ba | الـوقـائـع بـريــس
الرئيسية » » Exposition collective à la Galerie Alif-Ba

Exposition collective à la Galerie Alif-Ba

كتبـه said fardy الاثنين، 20 نوفمبر 2017 | 4:50:00 ص

تشكيــل..
الوقائـع الفنـي
A l’occasion de la nuit des  Galeries

Exposition collective à la Galerie Alif-Ba

 Dr. Cheikh Abdellah

A l’occasion de la 12 ème  édition de la nuit des galeries initiée par le ministère de la culture,  la  Galerie Alif-  Ba abrite  à partir d'aujourdhhui une exposition collective des œuvres  picturales  d’une grande valeur créative. Cette exposition  met à l'honneur l'univers artistique au pluriel et invite les férus  d’art à la découverte d’une série de toiles impressionnantes,  tous thèmes et styles confondus.
Dans ce contexte,  Hossein Tallal, artiste de renom, nous a confié :«Dans le cadre de  la  Galerie Alif  Ba créée par Chaïbia en 1982, on a œuvré pour l’ouverture sur des sommités artistiques  à l’échelle internationale dans le but de mener à bien une synergie entre les créateurs d’ici et d’ailleurs. Loin de toute ressemblanceou répétition stéréotypée,  ma peinture, comme écrivait Denise Divrone, critique d’art, est une peinture d’évasion aux frontières de l’art figuratif, une interprétation subjective de la réalité objective.
L’art ne peut être réalisé s’il n y a  pas de création au sens plein du terme.  J’estime  que cette création se nourrit de l’esprit de liberté et de sincérité. L’art également est le rapprochement entre les peuples. Dans  cette optique, je voudrais bien citer ce que disait SM le Roi  Mohammed VI dans son discours   adressé à la Nation à l'occasion du 59ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple,  lundi  20 août 2012 : «La culture constitue de nos jours un levier fondamental pour la création, l'innovation, le ressourcement spirituel et l'affirmation de la personnalité nationale. Elle est le catalyseur qui dynamise notre société, une société aussi fière de ses affluents pluriels et de sa civilisation séculaire, qu'elle est attachée à sa diversité et à son ouverture sur le monde. ».
Et d’ajouter : « On a une très bonne école, parce qu’elle est diversifiée : il y a les naïfs, les abstraits, les figuratifs, les installateurs, les photographes …etc.  Cette diversité  relève de la  lumière  fascinante du Maroc qui a beaucoup inspiré les maîtres de la peinture, en l’occurrence Delacroix, Matisse et Majorelle. C’est une école vivante. Maintenant,  nous sommes très heureux  que les gens commencent à s’intéresser à la peinture et aux artistes. Je pense que c’est grâce à SM le Roi  Mohammed VI qui a donné une impulsion et une vie à l’art au Maroc.  A mon sens, on ne peut pas parler d’une peinture proprement marocaine. Il s’agit d’art contemporain qui se veut universel. De par sa position historique et géographique, le Maroc a été  et sera  toujours un carrefour  où foisonnent  différentes tendances et expériences, ce qui représente un grand moment de partage et d’enrichissement. ».
Amie de tous les artistes et commissaire des expositions  de la Galerie Alif-Ba, Rabia Aroussi donne le bon exemple de la gestion rationnelle des affaires artistiques menées avec sensibilité et professionnalisme. Humble et réaliste, elle a été engagée en 1982 par la grande artiste Chaibia en tant que manager culturel de cet espace pilote au Maroc. C’est une force tranquille qui cherche la fraternité dans l’art de vivre et de partager. Elle a été parmi les acteurs qui ont contribué avec humilité au grand succès rencontré par les expositions – événement des œuvres passionnantes d’un parterre distingué d’artistes d’ici et d’ailleurs : Cabot, Bertholo, Osa Sherdin, Natasha Pavel, Brach, Bozzolini, Bonalumi, Daleffe, Pierbo, Trousselle, Bertholo, Polak, Michel Gills, Arango, Cordero, Hadad, Taillandier, Teyssier, Dacher, Hajeri, Eli Heil, Kiropol, Larus, Macreau, Bernard Leijs, Mao, Nitkowski, Picciotto, Serrano, Taillandier, Wata, Murua et bien d’autres encore.
Cartographie des styles et tendances, ces expositions révèlent la diversité des thèmes et la qualité des œuvres qui reflètent les préoccupations esthétiques majeures de la galerie. Il s’agit d’un grand moment de découverte et de consécration qui nous incite à encourager la singularité créative en mettant le public en contact avec les formes diversifiées de l’art contemporain. En tant que commissaire, Rabia Aroussi a marqué aussi par son sens d’organisation et de relations publiques toutes  les s expositions illortalisant les traces indélibles de Chaibia.
L’expression symbolique de l’ouverture de cet espace en 1982 (46, rue Omar Slaoui, Casablanca) repose sur la programmation d’un cycle varié d’expositions temporaires et permanentes valorisant une pléiade d’artistes, connus et reconnus pour leurs parcours originaux et leurs sensibilités créatives. A titre de rappel, le nom de Rabia Aroussi demeure indissociable de la Galerie Alif-Ba qui a été créée en 3 mars 1982 par Hossein Tallal et feu Chaibia. Cette galerie exemplaire a  mené à bien  depuis de nombreuses années des  activités  artistiques (expositions dont le nombre est  plus  que  40 )  avec une évidente volonté d’originalité, de diversification et d’ouverture au-delà des frontières et des genres. Son espace a exposé une pléiade de peintres nationaux et internationaux Le cadre de la galerie tranche par son caractère baroque et Tallal qui est un expert en meubles anciens l’a décoré comme un lieu davantage privé que public, lui conservant une configuration en petites pièces plutôt qu’en un espace vaste et unique, d’où une plus grande possibilité d’exposition et de mise en valeur de nombreux formats.
 A titre de consécration et de reconnaissance à l’échelle mondiale,   Chaïbia été sélectionnée par La Direction des Editeurs de l’American Biographical Institute   fondée  en en 1967   ,  tout en remportant  le prix de distinction pour Action de Chef  de File ( Distinguished Leadership Award)  au titre  de la première édition du   Répertoire International des Chefs de File, et  ce  pour  sa  grande contribution aux arts : « c’est une tache difficile que de sélectionner un nombre limité de personnes ayant un rôle éminent parmi la population du monde entier. La Direction des Editeurs de l’American Biographical Institute  a choisi pour cette première édition commémorative  de l’International  Directory of Distinguiched Leadership, le groupe qui à son avis est le plus méritoire parmi les femmes et les hommes les plus connus. Plus que six mille noms figurent dans cette première édition. Des exemplaires de cette première édition commémorative, qui seront  distribués dans le monde entier, seront utilisés par les bibliothécaires, les historiens, les biographes et les lecteurs en général comme source faisant foi  sur les chefs de file de notre temps. Beaucoup de noms  cités dans ce volume n’ont pas  encore été cités  dans les who’s  who d’autres éditeurs. Puissent les succès qu’on trouve dans ces pages inciter d’autres à lutter dans un but supérieur pour construire des communautés et des nations où il fasse bon vivre. », affirme  la dite Direction.
 Dans le cadre de cette première édition,  le nom de Chaïbia  figure parmi les grands ténors de l’art mondial  en l’occurrence  Victor Vasarely ( 1906-1997)  reconnu comme étant le père de l' "Op art" _art optique_ qui a développé  son propre modèle d'art abstrait géométrique, travaillant dans divers matériau_, mais employant un nombre minimal de formes et de couleurs.  Ce n’est pas un hasard, donc, que Chaïbia est nommée députée au Parlement Mondial de la Sûreté et de la Paix avec un passeport diplomatique délivré par le conseil mondial de la paix et de la sécurité. En 2012,   elle figure dans « Encyclopedia of the Mideast and North Africa » (volume 4) par Indiana University Press et  dans Oxford University Press (New York): « Dictionary of African Biography » par Osire Glasier( History Department). Cette consécration distinctive  a été  marquée aussi  par l’obtention avec mérite  « the Cultural Doctorate in Fine Arts » (World University Press).  Elle a été le sujet de prédilection des  articles et  des  couvertures des magazines les plus prestigieux : L’œil, Connaissance des arts, Artension, L’officiel, Elle, etc. Dans les ventes aux enchères internationales, Chaïbia se retrouve systématiquement dans les mêmes lots que Picasso, Braque, Miro, Appel, Dubuffet et autre Tinguely. Seule représentante féminine de l’art pictural du XXème siècle à la côtoyer dans les catalogues : Sonia Delaunay ( 1885-1979).

  « Chaibia Super Star»

L'artiste peintre Chaïbia Talal(1929-2004), figure  légendaire  de l'art moderne au Maroc et à l'étranger. Peintre humaniste, poétesse illuminée et imagière d'un renouveau de la picturalité marocaine…Chaibia a été tout cela à la fois. Un parcours monumental qui immortalise la mémoire tatouée de cette géante et pionnière en matière d'art brut: « Elle a croisé sur son chemin nomade, Matisse, Klee, Picasso et Van Gogh. Elle a appris qu’elle appartenait à un pays, une époque de ce pays fertile en génies picturaux avec un Cherkaoui en tête de la caravane dorèe.», a écrit André Laude , grand poète  et écrivain français.
 Lors de son exposition – événement à Rabat , la direction du Centre Culturel Français   a présenté   Chaibia  par  un  texte de référence  intitulé « Chaibia Super Star»  dont  voici un extrait  révélateur à plusieurs titres  : 
« C’est en ces termes percutants qu’INFO-SOIR, journal télévisé en langue française du Maroc, a annoncé, le lendemain de l’ouverture, l’exposition de la femme peintre CHAIBIA au Centre Culturel Français de Rabat. L’événement était d’importance : très connue en Europe, pensionnaire permanente d’une grande galerie parisienne, spécialement choyée à Grenoble à l’occasion des manifestations « Présence artistique du Maroc », appréciée dans son propre pays, CHAIBIA n’avait pas exposé à rabat depuis 1977, malgré de nombreuses sollicitations.
IL faut donc la remercier doublement d’avoir fait sa rentrée dans la capitale sous l’égide du Centre Culturel Français. Elle y était désirée, attendue, et tout, locaux, affiches, invitations, avait été préparé pour l’accueillir en beauté. Elle apporta une œuvre à la mesure de cette attente.
Dès le début du vernissage, la foule des grands jours était au rendez-vous. De 17 à 21 heures près de mille personnes ont défilé dans le centre, séduites aussi bien par la force et la qualité de la peinture, brutale, précise, colorée (CHAIBIA fait chanter les couleurs du Maroc ….) que par le charme personnel de l’artiste, reine recevant l’hommage de ses admirateurs.
Une grande première en cadeau : deux tapis lumineux, tissés dans le Mellah par une « ma’allema » (contremaîtresse) toute heureuse de « faire du CHAIBIA » au lieu des éternels motifs traditionnels. Evènement commenté par toutes les tisseuses admiratives du quartier ! Et c’était bien de tapis qu’il s’agissait, non de tapisseries, pour pouvoir aussi « marcher dans la couleur » selon le vœu de leur créatrice.
Prévue pour deux semaines, l’exposition dut être légèrement prolongée. Le public le plus diversifié, toutes couches sociales confondues, a défilé sans cesse au Centre Culturel. Car, appréciée des connaisseurs, CHAIBIA est peut-être le seul peintre marocain à être vraiment descendu dans la rue : si le chauffeur de taxi n’en connait qu’un, c’est elle. Les marocaines modestes lui sont gré d’avoir réussi pour elles. Elle plaît : par l’éternelle jeunesse de sa peinture, vision spontanée, non altérée ni édulcorée, qui jaillit, qui naît, qui coule de source. Elle séduit, par son amour des formes simples, drues, de la couleur dont elle use en grande gourmande, comme les enfants.
De sa main merveilleusement malhabile, CHAIBIA sait raconter une histoire. Sans équivoque aucune, le pinceau révèle son monde, son enfance heureuse ou malheureuse, en tout cas éblouie. Elle se souvient, CHAIBIA, et à son tour enchante ses visiteurs.
« Occident fatigué et blasé, tourmenté et sceptique, toi qui t’imagines encore être le phare du monde, regarde bien CHAIBIA l’orientale dans l’explosion de ses couleurs magiques, c’est elle qui t’éblouira ! » commente le critique Pierre Brisset. Ce pourrait être le mot de la fin, s’il ne convenait d’ajouter qu’un éditeur de Rabat, séduit par l’exposition, envisage pour la rentrée de lancer sur le marché des kiosques et bureaux de tabac des cartes postales reproduisant des œuvres de CHAIBIA. Saluons l’idée, en espérant qu’elle sera la première d’une série qui mettra vraiment l’art des peintres marocains à la portée de tous. ».

Critique d'art

Légende
 Galerie Alif-Ba, créée en 3 mars 1982 par Hossein Tallalet sa mère Chaibia,  a accueilli plusieurs personnalités de par le monde


0 التعليقات:

إرسال تعليق

لروح الممثل الراحل محمد البسطاوي

افتتـاحيـة

افتتـاحيـة
الوقـائـع بـريـس

وردة تبكي بليغ في بودعك


حامد مرسي دنجوان عصره


البدوية القتالة سميرة توفيق


لاني بنايم ولاني بصاحي أبوبكر سالم


بليغ وأم كلثوم لقاء الملك بالست


الرائعـة فايـزة أحمـد


عندما يتسلطن الموسيقار العميد


يا عطارين دلوني غناء أحلام


"ثلاثي التشخيص الراقي في "وجع التراب



لماذا لم يعد المغاربة يذهبون إلى السينما؟

لماذا لم يعد المغاربة يذهبون إلى السينما؟
ملف الوقائـع الأسبوعي

تابعوا الوقائع على فايسبوك

الوقائع بريس

مـن هنـا يبـدأ الخبـر الفنـي مـن الوقائـع بريـس ..

لمـاذا الوقـائـع بـريـس؟

مـن نحـن؟