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الوقائـع
الفنـي
Laalaj Loubaba expose à Marrakech
La contemplation comme révélation plastique
Les
cimaises de la galerie du Théâtre Royal à Marrakech
ont abrité l’exposition collective « Marrakech Expo» organisée
dernièrement par
l’Association Arts Palmiers pour la
culture et la solidarité en partenariat avec
l’Association régionale de
l’UNFM, région Marrakech Safi, et
l’Association OPEN HANDS.
L’artiste peintre Laalej Loubaba a été parmi
les artistes participants à cette
manifestation artistique aux
côtés d’un parterre distingué
d’artistes d’ici et d’ailleurs, toutes
tendances et générations confondues
Ahmed
Tarek
tableau laalaj |
Elle
a présenté à titre exclusif sa toile expressive et éloquente intitulée « Jardin
enchanté à Marrakech » en hommage à la mémoire de cette ville historique, sa
beauté magique et ses repères culturels Artiste expressionniste par excellence, Laalej Loubaba nous a fait sentir qu'en toute
expression plastique il y a quelque chose de plus que la peinture-peinture,précisément
qu'il faut aller au-delà pour atteindre des zones de plus profonde émotion.
Très
vite mal à l'aise dans les règles de
l’art qu'elle trouve restrictives,
Loubaba améliore davantage ses recherches dans le domaine de l'art fantastique, en prenant en considération ce
paradigme visuel :« Nous construisons et construisons sans cesse, mais
l'intuition continue d'être une bonne chose»
Elle mène à
bien ses créations vers la nature
insolite, donnant libre cours à l’acte de voir comment un bourgeon se
forme, comment un arbre grandit. Pour elle, la
contemplation est une révélation, un aperçu de l'atelier spirituel.
Là-bas, dans la nature, repose le mystère de la création. Son acte est dons voué à la Contemplation voire le recueillement.
La
consistance et le renouvellement de ses œuvres étranges sont fondés sur une
volonté d’interroger,de
questionner,voire une volonté de déstabiliser, dans le système,
l’art pictural dominant.C’est cette
volonté chez elle de déstabiliser, de ne pas accepter le statu
quo pour mener à bien des annonçant changements dans le langage plastique, selon
son bon plaisir et, surtout, ses états d’âme
Après
avoir utilisé et épuisé des thèmes
récurrents, jusqu’à saturation, la phase de la peinture merveilleuse dépasse les
produits à la mode imposé par le
marché de l’art. Il est bien évident que, dans les créations inédites de
Loubaba,les pratiques interrogatives sur l’esthétique, le spirituel et
l’imaginatif sont repensées autrement.
L’œuvre d’art selon
les codes de la perception
visuelle est une projection de
l’imaginaire de l’artiste et cet
imaginaire est lui-même un effet de sa liberté de créer, de sa volonté de la
métamorphose,de son psychisme, de sa mémoire,de sa culture et de ses désirs :l’œuvre
d’art est un en-soi qui, certes, est né du plus existentiel de son être voire
de sa nature première. Elle n’est pas un effet de la logique de l’histoire de
l’art et seules les apparences appartiennent à l’anecdote, à la mode,au
contexte. Certes, son œuvre d’art fantastique est une affirmation de l’existence de l’âme
et c’est là toute la différence qui séparera toujours un artiste primaire d’un
autre plaçant la transcendance au centre de sa réflexion sur l’art
artiste loubaba laalaj |
En
conclusion,si le rôle de la critique d’art est de permettre au système de se
survivre, il ne faut pas pour autant confondre les effets et les causes. Les
artistes sont sans doute les seuls qui, par leur création originale,
peuvent « échapper »
aux systèmes conventionnels, doivent y échapper même si la critique
tente de les y emprisonner.En effet, lorsque les systèmes s’écroulent, les
œuvres authentiques seulement demeurent avec un message qui ne doit rien, lui,
au système et qui, quelquefois, au contraire, le transcende ou le nie
Il
n’est nul besoin d’un discours pour soutenir « la qualité intrinsèque» de l’ œuvre d’art conçue et
réalisée par Loubaba , elle se suffit à elle-même et personne ne s’y trompe. C’est
une voie royale qui mène à l’essentiel
et à l’inaccessible
(Critique d’art)
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