ثقافـة وفنـون..
الوقائـع
الفنيـة
L’un
des moments forts du Festival des
Anadalousies Atlantiques
Chorale Andaloussiyat des écoles de Mogador
Le temps
artistique d’Essaouira a été marqué
récemment par les actes artistiques de la 14è édition du Festival des
Anadalousies Atlantiques, un événement éclectique hautement placé cette année,
sous le signe de l'exception, avec comme finalité une célébration riche en
couleurs, des valeurs de paix, de partage et du vivre-ensemble. Cette nouvelle
édition a accueilli
des soirées et des concerts ouverts pour les amateurs de cet art
authentique et
sacré
sacré
Najib Essafi
Dans une
ambiance conviviale et bon enfant, le public a été convié à une soirée
d’ouverture éblouissante animée, à la manière des grands maitres, par
l’orchestre Mohamed Larbi Tamsamani, dirigé par maître Mohamed Amine Al Akrami,
qui a envoûté la cité des Alizés par des partitions interprétées dans la pure
tradition de l’école andalouse
Un grand
moment de bonheur et de retrouvaille, partagé avec l’icône de la musique
judéo-andalouse, connue par « sa voix de miel parfumée de cannelle » , Rabin
Haïm Louk qui a su emporter le public présent dans un long périple à travers
des œuvres musicales inédites où se succèdent, harmonieusement, des vers en
hébreu et en arabe. Et afin que la fête soit complète, Abderrahim Souiri,
l’icône de la musique andalouse qui fête cette année son 60è anniversaire, a
été invité sur scène le temps qu’un vibrant hommage lui soit rendu, aux rythmes
synchronisés de l’Orchestre de Mohamed Larbi Temsamani en compagnie de la
Chorale Andalucia et du talentueux Marouane Hajji. De par les spectacles
programmés et l’ambiance conviviale et fraternelle qu’elle a instauré, cette
soirée inaugurale a été l’occasion pour les festivaliers parmi les aficionados
de la belle musique, d’apprécier et de renouer encore une fois, avec un
florilège de chansons extraites du répertoire musical andalou, du matrouz et de
liturgie juive
Cette
nouvelle belle aventure musicale intervient en prélude à une quinzaine de
concerts parmi les plus exaltants que l’Association Essaouira- Mogador offre,
trois jours durant, gracieusement aux Souiris comme aux visiteurs de
l’envoûtante Cité des Alizés.
De son coté ,
la diva Raymonde El Bidaouia qui a fait le choix de la cité des Alizés pour
revisiter les morceaux les plus emblématiques du chaâbi, du chgouri et du
melhoun qui disent à tout un chacun comme aux autres, la très riche diversité
du répertoire populaire du Maroc
Un répertoire
et une diversité auxquels n’a pas
manqué de faire écho Mercedes Ruiz, élue
en 2015 danseuse étoile du flamenco en Espagne, qui a été
l’invitée de la cité des Alizés avec ses musiciens et ses chanteurs pour
donner tout son éclat à ce fil de lumière de la modernité et de la
convivialité, qui est dans l’ADN du Festival souiri des Andalousies
Atlantiques. D’autres shows ont
fait vibrer cette ville
historique au rythme des troupes marocaines et étrangères
venues de plusieurs régions
et pays ,ce qui a représenté ,pour les troupes marocaines, une
occasion d’enrichir leurs connaissances et d’échanger leurs expériences et un
symbole de l’identité multiples de cette musique ancestrale
Cette édition est surtout marquée par
le passage honorifique de la
«Chorale Andaloussiyat des écoles
de Mogador » à Dar Souiri. Comme l’explique le président fondateur
de cette
troupe vocale, l’artiste Mohammed
Seddiki, « il s’agit avec cette promotion de la génération montante
d’arriver à concilier héritage traditionnel et renouveau en formant des
choristes qui sont à nos yeux des ambassadeurs talentueux». Une Chorale composée de
jeunes talents, toutes franges sociales et âges confondus. Composée également de fins connaisseurs de cet art ancien en
qualité de conseillers cette chorale
locale vise à travers ce festival initié
par l’Association Essaouira Mogador à
contribuer à la promotion de cette
musique et à son développement car il s’agit d’un patrimoine immatériel
collectif. D’ailleurs, la troupe polyphonique
«Chorale Andaloussiyat des écoles
de Mogador » s’est munie d’un
espace de répétition au cœur
d’Essaouira pour faire vivre la musique
andalouse tout au long de l’année.
Fondée en
2016, cette troupre pilote à Essaouira a confirmé
avec brio son premier parcours artistique en partenariat avec le lycée collégial El Jadida dont le directeur est l'acteur culturel et écrivain chercheur Youssef Boussen , et ce à l'initiative de Mohammed Seddiki, figure majeure de l'action associative
et disciple de l'école feu Ahmed El
Hadri, pédagogue et poète illuminé et le
défunt Moulay Abdelghani Kettani,
Cheikh Almadih et Samaa au Maroc. Sur les pas de maître spirituel
et artiste de renom Abdelmjid
Souiri et suite à ses orientations éclairées, la troupe
«Chorale Andaloussiyat des Écoles de Mogador» revisite passionnément le répertoire inépuisable des Andaloussiyat. Elle se compose de
différents élèves talentueux et avertis représentant plusieurs institutions
pédagogiques à Essaouira. La troupe invite les mélomanes à découvrir pour la première fois des variétés monophoniques d'une grande qualité mélodique Al Baytain
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